Contexte du projet

Dans le cadre du programme RIMDIR (Renforcement des Investissements Productifs et Energétiques en Mauritanie pour le Développement Durable des zones Rurales) mis en œuvre en partie par Enabel, SHER a réalisé un référentiel technico-économique pour les infrastructures rurales en Mauritanie. 

Ce programme vise l’amélioration de la gouvernance des infrastructures rurales au travers du renforcement des capacités techniques et de la communication entre les acteurs. 

Treize types d’infrastructures regroupés en cinq thématiques, sont abordés dans le référentiel:

  • Aménagements hydro-agricoles : diguettes en courbes de niveau, jardins maraichers et petits périmètres irrigués villageois
  • Aménagements pastoraux : dispositifs d’abreuvement par pompage solaire, marchés à bétail, aires d’abattage, parcs de vaccination et pare-feux
  • Aménagement de lutte anti-érosive linéaire et en nappe 
  • Infrastructures de mobilisation et stockage des ressources en eau de surface : petits barrages et boulis et mares surcreusées
  • Infrastructures de désenclavement : ouvrages de franchissement

Le référentiel capitalise les bonnes pratiques et les retours d’expériences au niveau national et sous-régional, traitant les dimensions techniques, économiques et sociales dans une logique d’aide à la décision. Le travail est basé sur des données et informations provenant d’un grand nombre d’acteurs (ministères, projets et programmes, bureaux d’étude, groupements professionnels, ONG, etc). Son rendu esthétique et pédagogique en fait un outil apprécié et largement utilisé.

Chaque type d’aménagement a fait l’objet d’une fiche, d’annexes techniques, d’une fiche synthétique et d’un formulaire de diagnostic, pour un total de plus que 600 pages ! Une attention particulière a été accordée à la lisibilité des documents pour améliorer la compréhension. Les fiches synthétiques sont en outre traduites en arabe.

SHER est également en charge de la conception de deux guides d’entretien à destination des techniciens et des comités. Ceux-ci sont également traduits en quatre langues locales (Wolof, Soninké, Pullar, Hassanya).

La mission est complétée par un volet de renforcement des capacités des services techniques en charge des infrastructures rurales et d’autres acteurs clés du secteur.